Raphelson

Derrière ce mystérieux pseudonyme se profile un jeune songwriter de talent, Raphaël Enard, déjà connu en tant que chanteur et guitariste du groupe Magicrays. Seul maître à bord, mais encouragé à plusieurs reprises par John Parish, Raphelson nous entraîne dans son univers envoûtant pour nous faire découvrir, au détour de ces quelques titres, sa sensibilité à fleur de peau, où une myriade d’instruments mystérieux, comme sortis de son imaginaire, portent sa voix frissonnante qui vous enveloppe d’émotions. Venant de la scène rock, Raphelson, explore alors une autre facette de son univers – feutré, boisé et délicat, au sens propre comme au figuré puisque tout a été enregistré et mixé chez lui par ses soins, pour mieux capturer l’essence même de ses chansons, créées une à une, sans passer par le processus habituel établi. Il réussi à nous faire voyager, avec un son pur et brut, aussi vrai et chaleureux que possible, pour illustrer, comme un polaroid, l’instant présent. A classer entre Sparklehorse et Sufjan Stevens.