Jérémie Chevalier

platines, disques en béton armé
Théâtre de la Parfumerie

Des performances qui détournent le monde de la scène. Des disques en bé- ton que grattent obstinément de pauvres aiguilles, pour donner naissance à des musiques à peine audibles. Jérémy Chevalier transpose des composants scéniques – un instrument, des platines, un micro – dans le monde visuel afin d’interroger leur fonction première. Le dernier projet du musicien et artiste plasticien genevois invoque l’empêchement et la ruine, ou plutôt la résistance à la ruine. Une musique altérée, sortant des entrailles de la matière, dominée par le grésillement insistant d’une froide pluie automnale.