Julia Kent

Théâtre de l’Usine

Julia Kent est née à Vancouver, Canada, a étudié le violoncelle à l’Université d’Indiana et vit aujourd’hui à New York.
Elle a participé à une myriade de projets, tels qu’Angel of Light, Larsen, Devendra Banhart, Mi and Lau, Rufus Wainwright… Elle est également membre d’Antony and the Johnson.
A propos de sa performance au festival de Donau, en Autriche, le magazine anglais The Wire a écrit : «Cellist Julia Kent’s set, in which she sampled and played over herself, was a thing of miniature beauty».

« Attention, quitte à casser le suspens d’entrée de jeu, annonçons directement que Julia Kent est violoncelliste de Antony & The Johnsons (ce qui fait d’elle une Johnson !) ! Et voilà, l’affaire est dans le sac, tout ceux qui aiment Anthony vont se précipiter sur la galette, ceux qui ne supporte pas la voix et les manières du bonhomme critiquerons sans écoute préalable et ceux qui s’en tapent comme de leur première culotte à pont-levis, ne feront aucune attention au Sticker marketing crânement collé sur Delay. Aucune de ces approches n’est réellement pertinente ici. Car ce petit disque qui pourrait s’apparenter à Sieben, à Mich Gerber, voire aux compositions de Philip Glass, est un réel et subtil bonheur.
Julia Kent s’est baladée dans les aéroports durant les tournées et en a observé tous les caractères de la vie. La mélancolie d’un départ, l’attente longue et envahissante des retards, la joie des retrouvailles, les pleurs d’une séparation, la pluie sur les vitres, le soleil sur le tarmac… Bref, tous ces petits moments traduits seuls par l’artiste avec son violoncelle et ses loops enregistrées avec les sons de son instrument. Les notes virevoltent et construisent, pas à pas, boucles après boucles, une partition de voyage, souvent mélancolique, unanimement lumineuse qui nous fait faire un petit tour du monde au rythme des bagages et des émotions humaines.» MusiqueChroniques