Mary Hampton

Théâtre de l’Usine

Alors qu’elle lisait “20th Century Music” à l’Université, Mary Hampton entendit quelque chose de bien étrange sur la compilation d’un ami, quelque chose entre Franck Zappa et Penderecki : un morceau folk traditionnel anglais.
C’est le pur exotisme de ce morceau qui la conduisit là où on la retrouve aujourd’hui.
Après deux recueils de chansons traditionelles (Book 1 et Book 2), elle sorti son premier album “My mother’s children” sur Navigator Records. Elle enregistre en 2010 son deuxième album, et tourne avec son groupe, Mary Hampton Archive.

« Sur le fil, très proche de l’irritation et du rejet, la voix de Mary Hampton, fragile et rugueuse dans ses aigus, peut être aussi arme de sirène, et comme le veut la légende, redoutable, irrésistible et éventuellement fatale.
Les moments de grâce épique (“Ballad Of The Talking Dog“, les puristes hurleront…) côtoient un minimalisme tortueux, séduisant mais âpre aux goûts communs. Le folk y est choyé comme relique à laquelle on rendrait un culte, païen ou profondément religieux, mais surtout démesurément fervent. Mary Hampton, qu’importe sa biographie (elle pourrait avoir vingt ou soixante ans, le résultat serait similaire) et qu’importe les antécédents ou perspectives, fait musiques parallèles (comme d’autres font univers) et son disque flotte, en intangible mais déroutante présence… » RockmyDay